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Michel Luneau
Michel Luneau est né le 30 janvier 1934 à Nantes et mort le 19 juillet 2012 à Pont-Saint-Martin. En 1955, il participe à la création de la revue Sources lancée par Fousnel et des poètes de l’école de Rochefort. En 1956 il publie chez Sylvain Chiffoleau, son premier recueil de poésie Le Mal-vivant. On le croira perdu pour la littérature d’autant qu’il s’est adonné à la publicité. On le verra successivement directeur de théâtre (La Michaudière), éditeur (Luneau-Ascot et la revue Nota Bene), galeriste sous sa propre enseigne à Bruxelles, sous celle du Vieux Colombier à Paris, et même administrateur d’une compagnie cinématographique (UGC). En 1997 il renoue avec la poésie O Positif, Le Cantique des organes, La Maison du poète, La nuit des autres aux éditions St Germain-des-Prés. En 1981 il signe son premier roman Le Mémorial du sang (Grasset). Puis, tous les deux ou trois ans, chez Grasset, Bourin, Julliard, Flammarion, Verticales et joca seria. En 1998 il ferme sa galerie rue Mercœur à Nantes et ouvre dans sa propriété de Pont-Saint-Martin, La Rairie, un lieu pour les arts modernes et contemporains (dessin, peinture, sculpture, musique, littérature, poésie…). Il partage son temps entre écriture et exposition des peintres et plasticiens qu’il admire.

Chez joca seria

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Oct.2004
48 p.
120 x 170 mm
ISBN 2-84809-023-5

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Euphorismes
Michel Luneau
Michel Luneau vit dans la région nantaise. Écrivain, éditeur et galeriste, il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages. Poète, romancier, il s’est adonné sur le tard, avec Minimales et Maximiennes (éd. Climats, 2002) à limer des petits bouts de phrases. Fallait-il les baptiser adages, aphorismes, apophtegmes, formules, maximes, pensées, préceptes, sentences ? Tous comptes faits il a préféré néologiser et cela donne : Euphorismes.
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Oct.2005
Récit
160 p.
130 x 200 mm
ISBN 2-84809-056-1

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Avis de passage
Michel Luneau
Extrait : « Nous sommes le samedi 28 juin. Ma femme et moi partons aujourd’hui pour la Grèce. Circuit de dix-huit jours. Décollage à 15 heures. Il est midi. Je prends mon courrier. Un avis de passage m’indique que le facteur est passé chez moi ce matin même à 11 h 15 pour me remettre en mains propres une lettre recommandée avec accusé de réception, et qu’il a trouvé porte close. Le bureau de la poste étant fermé le samedi après-midi, je suis invité à ne retirer ma lettre qu’à partir de 14 heures, lundi 30 juin. Je serai loin. »
La vivacité savoureuse de la narration, sa vigueur et sa drôlerie rappellent toute la maîtrise de Michel Luneau – artiste du mot – à jongler entre récit, autofiction, prose et aphorisme, et à transformer un fait anodin en comédie. Le narrateur vivra cette situation jusqu’au burlesque avant de revenir à l’essentiel.
> Si le Houellebecq est d’un pessimisme enchanté, le Luneau est d’un optimisme désenchanté. Tout est prétexte à des digressions opportunes sur le sens de la vie : l’heure de fermeture des PTT, l’administration fiscale et la beauté de l’inspectrice, la qualité des vols charters […] ou l’avantage de l’hôpital grec par rapport à son équivalent français. Rien ne nous est épargné. Et nous ne pouvons que rire avec ce grand bougon amoureux comme à son premier soir, quand, devant le handicap de sa femme, il joue tous les rôles d’un opéra-comique, déjà commencé à la première page. Merci Monsieur Luneau !
Page des libraires

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Oct. 2006
48 p.
120 x 170 mm
ISBN 2-84809-070-7

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Après Minimales et Maximiennes puis Eupho-rismes, Transmission de pensées est le dernier recueil d’aphorismes de Michel Luneau.Il prévient qu’il n’en écrira plus, craignant avec sagesse, que l’esprit ne finisse par manquer de sel, la causticité de mordant et l’humour de pigments noirs. Michel Luneau dirige le centre d’art contemporain de la Rairie.

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Oct. 2007
48 p.
130 x 200 mm
ISBN 978-2-84809-084-9

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Rare, l’écrivain qui vit de sa plume.Le plus souvent, comme celui dans la peau duquel Michel Luneau s’est glissé, il exerce une activité professionnelle plus ou moins passionnante et lucrative.En ce qui le concerne, c’est plus, beaucoup plus que moins.Il dirige, en effet, à Paris, une agence de publicité en vogue. Ce qui ne l’empêche pas d’être, depuis toujours, dévoré par le démon de l’écriture.Tous les trois ou quatre ans, il s’attaque à un nouvel ouvrage, et s’accorde une dizaine de jours dans un lieu connu seulement de ses proches, pour ne penser qu’à ça, « lancer la machine », écrire jusqu’à plus soif, loin de toutes les publicités du monde. Lorsque commence le livre, nous sommes au moment précis où se pose pour l’auteur le choix du lieu.Ce qui ne sera pas, comme bien l’on pense, sans conséquences sur la teneur du futur roman.


(lecture par Michel Luneau de quelques pages)